Pourquoi le rejet n'existe pas

J’ai participé récemment à un débat sur la peur de l’approche. Je me suis intéressé dans l’article précédent sur comment vaincre la peur de l’approche, mais pour aller plus loin, je vous propose d’essayer de remonter à la source du problème : pourquoi est-ce que nous avons peur d’aborder des femmes ? Je vous l’ai déjà expliqué dans l’article pré-cité : nous avons peur du rejet. Dans cet article, je vais vous expliquer pourquoi je pense qu’en réalité, le rejet n’existe pas.

Intéressons nous dans un premier temps à la définition du rejet. Souvent, lorsqu’on ne va pas aborder une femme, c’est parce que l’on a peur qu’elle réagisse mal, et nous rejette. C’est avant tout une question d’ego et d’estime de nous. Ce que je vous propose, c’est que l’on s’intéresse à notre conception du rejet et du « râteau » de manière générale.

Quand on débute, on considère que tout ce qui ne répond pas aux objectifs que nous nous étions fixé au préalable comme un rejet. Par exemple, on se dit que si on a pas réussi à obtenir son numéro, ou alors si elle n’a pas voulu répondre positivement à notre approche, elle nous a rejeté. Cette façon de penser est à mon sens contre productive, parce qu’elle met à mal notre motivation et nous fait nous sentir mal à l’aise.

Distinguons les refus et les rejets

Dans les faits, et par expérience, si vous abordez de manière élégante (cf. mon article sur les 5 fondamentaux de l’approche directe), vous avez très très peu de chances de vous faire rejeter. En réalité, il faut apprendre à distinguer les refus et les rejets. Nous avons tendance à prendre un rejet pour quelque chose de personnel et cela touche irrémédiablement notre égo. Par contre, nous acceptons beaucoup plus facilement les refus, qu’on considère comme étant neutres et non personnels. Je vais m’expliquer par une mise en situation, parmi les 95% des refus les plus courants :

Mise en situation

Situation 1 : Votre approche lui a plu, mais elle est intimidée et ne sait pas trop quoi dire. Elle est mal à l’aise, et si vous n’arrivez pas à la mettre à l’aise immédiatement, va chercher tout naturellement à se débarrasser de son malaise et aura tendance à vouloir partir.

Ex : Vous l’abordez, elle s’arrête, et vous répond de manière mal à droite qu’elle est flattée mais qu’elle est un peu pressée, ou autre…

Dans cette situation, elle ne vous rejette pas, ni vous, ni votre approche. Puisqu’elle vous dit d’elle même qu’elle est flattée, qu’elle trouve ça gentil, ou encore qu’elle vous sourit. C’est juste qu’elle est mal à l’aise, et qu’elle n’ose pas assumer le fait qu’elle vous plait. Elle est peut être timide, et que le décalage entre votre confiance en vous et sa timidité lui fait un peu peur. Dans ce cas, si elle refuse, ce n’est PAS parce que ça vient de vous, mais de son attitude à ELLE par rapport à la situation.

Situation 2 : Votre approche lui a plu, elle s’arrête, elle a l’air confiante, mais refuse votre approche pour telle ou telle raison.

Ex : Vous l’abordez, elle s’arrête, et vous répond qu’elle a déjà un copain, ou qu’elle n’est pas intéressée.

Dans cette situation, un peu plus délicate, on aurait facilement l’impression qu’elle nous rejette. Mais en réalité, c’est juste qu’un élément extérieur vient jouer en notre défaveur. Pour faire simple, imaginez vous dans la situation inverse : une femme qui ne vous plaît pas vraiment physiquement vous aborde de manière agréable, j’imagine que vous n’allez pas la rejeter parce que vous n’êtes pas intéressé. Je pense même que cela vous fera plaisir surtout si la démarche est sincère. Pour elle, c’est un peu la même chose. Si vous ne lui plaisez pas, ou si elle ne cherche pas à faire de nouvelles rencontres. Si elle refuse, c’est pour ces raisons et encore une fois pas parce que cela vient de vous, mais de la situation dans laquelle elle se trouve.

Situation 3 : Vous l’abordez, elle vous répond de manière impolie, ou encore vous ignore et continue sa route.

Cette situation est de loin la plus déstabilisante et la plus désagréable que l’on puisse subir lorsqu’on aborde une femme. Je vous rassure, sur plusieurs centaines d’approches, cela m’est arrivé une dizaine de fois, tout au plus. Cette fois, vous en êtes sûr, elle vous a rejeté… En fait, non !

« Non mais attends Famix, tu reconnais quand même que ça c’est un râteau ».

Soit, pour moi c’est un râteau. Mais en fait on revient aux situations précédentes : pourquoi est-ce qu’elle rejetterais quelqu’un qu’elle ne connaît même pas ? Elle ne vous a pas écouté, elle ne vous a peut être même pas regardé. C’est un mécanisme naturel que certaines femmes ont développé à force de se faire importuner par des gros lourd, ou parce qu’elles ont pour principe de refuser toute approche dans la rue. Mais cela ne change rien au fait que le rejet ne vous concerne pas en tant que personne. C’est un refus catégorique, un râteau peut être, mais dû à la situation donnée, et non pas dirigé contre vous personnellement.

Je pense que vous voyez maintenant où je veux en venir. Le fait d’être conscients que 99% des refus que vous aurez ne viendront pas de vous, vous permettra d’avoir la croyance que le rejet en tant que tel n’existe pas. Apprenez donc à positiver et à considérer les rejets comme des refus qui ne dépendent pas de vous en tant que personne. Vous vous sentirez beaucoup mieux et vous serez beaucoup plus à l’aise à l’idée d’aller aborder.

A retenir : Une femme ne vous rejettera jamais pour votre approche ou pour votre personne. Soyez en convaincu et vous serez beaucoup plus apte à aller aborder sans appréhender sa réaction.

J’ai conscience que cet article peut être un peu difficile à comprendre si l’on débute. N’hésitez donc pas à nous poser vos questions via les commentaires.

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Un commentaire

  1. Quand jaborde la fille elle me dit dsl jai un copain la plupart des filles pas tous José pa continuer la conversation

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